Dans un geste artistique aussi audacieux qu’innovant, Anousha Nazari, étoile montante de la mezzo-soprano lyrique iranienne, présente au public son dernier travail : « In vino veritas. Hommage à Khayam ».
Cet album est une célébration mélodieuse et profondément réfléchie des quatrains du célèbre poète persan du XIIe siècle, Omar Khayyam, dont la sagesse et la quête de vérité à travers le vin, l’amour et la contemplation de l’éphémère restent d’une actualité brûlante.
L’initiative, portée à la vie par Sina Abédi, architecte et directeur artistique de renom, repose sur une collaboration extraordinaire avec Gondishapour et la Société Nationale des Beaux-Arts, établissement vénérable dont l’histoire remonte à 1862. Le projet s’est concrétisé en une œuvre pour chant lyrique, clarinette et piano, réunissant les talents de quatre compositeurs iraniens de la nouvelle vague. Chacun d’eux a choisi un quatrain de Khayam et a créé une pièce musicale en écho à ce texte, offrant ainsi une immersion dans l’univers riche et intemporel du poète.
Anousha Nazari, dans cet album, ne se contente pas de chanter Khayam ; elle incarne la passerelle entre les cultures persane et européenne, enrichissant ainsi l’auditeur d’un patrimoine musical diversifié et vibrant. Sa carrière, marquée par des performances allant de l’Orchestre symphonique de Téhéran aux scènes françaises prestigieuses comme le Théâtre des Champs-Élysées, trouve dans ce nouvel album une expression particulièrement forte de cette dualité culturelle.
La sortie de « In vino veritas. Hommage à Khayam » sera célébrée lors d’un concert inaugural à la Salle Cortot, Paris, le vendredi 3 mai 2024. Pour l’occasion, Anousha Nazari sera rejointe par Laurianne Corneille au piano et Amaury Viduvier à la clarinette, promettant ainsi une soirée empreinte d’une profondeur émotionnelle et d’une exécution magistrale.
Complétant l’expérience musicale, une série de huit clips vidéo, réalisés par le talentueux Morteza Niknahad, offre une dimension visuelle à cet hommage. Chaque clip représente un morceau de l’album, permettant ainsi une immersion complète dans l’univers de Khayam, où musique et image se répondent en un dialogue continu.